« Voyage avec deux sacs, l’un pour donner, l’autre pour recevoir », cette maxime de Goethe éclaire, depuis plus de 30 ans, ses pérégrinations. Dans tous ses voyages, il espère avoir un peu donné mais il est certain d’avoir énormément reçu. Mais comment tant recevoir sans envisager de partager ? C’est à l’occasion d’un de ses premiers voyages « animaliers » en Alaska que des évidences se sont imposées : le monde animal libre et sauvage est d’une époustouflante beauté mais également d’une extrême fragilité, et la photographie permet de très directement faire toucher du doigt ces deux réalités.
En tant qu’amateur autodidacte, il s’y consacre passionnément en espérant que ses images, comme celles de tous les photographes, pourront amener une contribution à la prise de conscience puis, peut-être, à la remise en question pour, enfin, inciter au passage à l’action. La photographie rend éternel un témoignage d’une situation qui pourrait ne pas l’être…