La photographie s’est imposée à elle grâce aux animaux, en Afrique. En 2007, elle décide de faire un premier voyage en Afrique australe pour admirer les félins emblématiques qui ont bercé ses rêves d’enfant. Dès l’entrée dans la réserve, elle ressent un coup au cœur et sait qu’elle n’aura de cesse de revenir, encore et encore. Elle imagine alors que, d’une certaine façon, photographier les animaux dont elle rêve qu’ils soient tous libres, heureux et protégés, lui donne le sentiment de les aider, ou, à tout le moins, de s’en rapprocher au plus près.
Son matériel photographique est alors très basique et elle en percevra rapidement les limites. Convaincue que les animaux méritent le plus bel hommage, elle investit petit à petit dans du matériel plus sophistiqué et affine progressivement sa technique photographique tout en apprivoisant ses peurs du monde sauvage. Par la suite, elle s’intéresse également à la macrophotographie, à la recherche d’ambiances et de lumières particulières. Elle essaye alors d’adapter cette vision « macro » à l’animalier, ce qui donne des résultats intéressants.
Après plus d’une trentaine de séjours en totale indépendance et autonomie dans des endroits assez reculés du Botswana et du Zimbabwe, son « somewhere », comme elle aime à le qualifier, elle développe un goût très prononcé pour les ambiances de contre-jour, les lumières chatoyantes du lever et du coucher de soleil, ainsi qu’une prédilection pour les images faites au ras du sol.